En constante évolution…
D’abord en atmo
C’est en 1974 que la 240 est la première voiture de série animée d’un cinq pattes diesel.
De son côté, c’est en 1976 qu’Audi présent le cinq-cylindres en ligne, alors destiné à sa berline d’alors, la 100. Ce bloc, atmosphérique, d’une cylindrée de 2,1L, dérivait d’un quatre-cylindres (selon un article d’auto plus) et développait 136ch. Cette génération est la première voiture de série à être équipée d’un 5 cylindres en ligne à essence ; il revient à Mercedes-Benz la paternité du 5 cylindres diesel dans une automobile.
Puis en turbo
Déclinée ensuite en versions suralimentées, cette architecture s’est illustrée sous le capot de la 200 5T et de l’Audi Quattro de route comme celles de course des années 1980.
Puis le 20 soupapes
Le moteur 3b, coiffé d’une culasse à 4 soupapes par cylindre, soit 20 soupapes, monté dans les 200 20v et les coupés S2 dans les années 90, suivi par la version AAN dans les 100 SA et les S6. Sans parlé de la version dédiée au RS2. Les cinq-cylindres de la marque ont disparu du catalogue en 1997…
Retour du 5 pattes au catalogue
En 2009, Audi remet au gout du jour ce fantastique bloc. Cette architecture fait son retour sous la forme d’un bloc essence suralimenté 2,5 TFSI toujours proposé. Actuellement, les Audi RS3 Sportback, RS Q3 et TT RS sont animées par le 2,5 TFSI, avec des puissances allant de 340ch à 400ch.
Présence chez d’autres constructeurs
L’architecture « cinq-cylindres en ligne » est peu répandu, mais présente dans la production automobile. Plusieurs constructeurs l’ont proposé au fil du temps. Le plus connu, en dehors d’Audi, reste Volvo. Mais Land Rover, Mercedes, Alfa Romeo ou même Renault s’y sont essayés. Ford sur une de ses Focus RS, et même Volkswagen, mais en V.
Distinctions
Ce moteur a reçu le prix de « moteur de l’année » dans la catégorie des 2L à 2,5L tous les ans depuis 2010.
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